lundi 24 mars 2014

Toujours soleil et toujours un beau dépaysement

Lundi 24 Mars, Lac de Snagov – Vulcani Noroiosi, nous roulons ce matin jusqu’à un site de volcans que Simon avait repéré sur d’autres récits de voyageurs. Nous traversons les campagnes, c’est sympa. Ici, il y a une route centrale et toutes les maisons se situent de chaque côté de la route avec les commerces, les petits vendeurs sur le bord de la route. Forcément, à chaque passage de ville, Picar se fait remarquer. Nous nous arrêtons pour retirer de l’argent, et oui, toujours pas d’euros, ici c’est le lei et un euro est égal à environ 4,5lei, sympa la conversion !!! Il existe des billets de 1lei, je vous laisse le soin de la conversion. Un peu moins sympa, il y a une quantité impressionnante de chiens morts sur le bord des routes. En milieu de journée, nous arrivons à notre destination, un roumain nous accueille sur une zone aménagée pour les visiteurs : eau, toilette, douche, table, barbecue,….nous nous garons sur l’herbe, nous sommes en plein milieu de nulle part, que de la nature autour de nous (attention aux ours…), on aime bien !!! On rejoint le site des volcans……..de boues. Dans un paysage lunaire, plusieurs « cratères » font des bulles de boue chaude, c’est très bizarre, les enfants adorent voire les grosses bulles se former puis éclater. Simon prend des photos mais à chaque fois qu’il tourne le dos, ils ratent les plus grosses bulles !!! Certains cratères sont très actifs, d’autres se sont éteints puis déplacés un peu plus loin. On sent bien le gaz qui s’échappe. On retourne à Picar en fin d’après-midi et chacun vaque à ses occupations.

Dimanche 23 Mars, Barsovo – Lac de Snagov, avant de partir, nous allons jeter un coup d’œil à l’église troglodyte. Nous nous approchons ensuite de la frontière et allons dépenser nos derniers levs dans une supérette : yaourts, saucisson, fruits,…Puis, nous mangeons près du Danube, de l’autre côté, la roumanie. Un gars s’enlise dans le sable avec sa voiture devant nous, Picar et Simon jouent les sauveteurs !!! Nous traversons la frontière en début d’après-midi assez rapidement, uniquement contrôle des papiers et visite de l’intérieur de Picar sans réveiller Gary. (La Roumanie ne fait pas partie de l’espace Schengen de libre circulation donc contrôle obligatoire.) Ca y est, nous sommes en pays roumain. La traversée de Bucarest est épiques, la route du périphérique est défoncée, les camions sont nombreux et se calent sur la route dans des rails qui se sont formés au fur et à mesure des passages mais Simon gère et Picar suit. Il faut aussi serrer les fesses dans les intersections, aucune priorité, la priorité est à celui qui s’avance le plus dans le carrefour !!! Il fait chaud, très chaud, 28°. Pour la nuit, on s’arrête sur un parking d’une base de loisirs au nord de Bucarest.

ROUMANIE

Bilan Bulgarie (10 jours) :
Ce qu’on a aimé : les paysages du massif des balkans, la vie peu chère, le soleil, les vielles villes (Bojentsi, Veliko, sozopol …). On trouve de l’eau assez facilement le long des routes (pas de robinet mais souvent de fontaine donc bidon obligatoire pour transvaser).
Surprenant mais pas gênant : les bulgares sourient peu, certaines routes (mais dans l’ensemble pas trop mauvais). certaines villes traversées sont vraiment très loin de ce qu’on connait, des immeubles d’un autre temps, des décharges à ciel ouvert, des usines à l’abandon…
Pas aimé : Pays relativement pauvre (nombreux bidonvilles) mais on voit assez souvent de nombreuses voitures allemandes tres haut de gamme (qu'on voit tres rarement en france), dure à comprendre et donc l’écart choque.



Samedi 22 Mars, Veliko Tarnovo – Barsovo, ce matin, c’est l’affluence, notre petit parking est rempli de voitures. On comprend vite que c’est la grande fête. Nous montons à la vieille ville, nous suivons un cortège composé de militaires, de jeunes montrant le portrait des hommes importants de l’histoire de la bulgarie, des musiciens. Nous profitons aussi d’un rassemblement de Trabant (vieilles voitures) pour animer notre matinée. Vers midi, nous achetons des sandwichs que nous mangerons sur la place principale où a lieu un concert avec des danseurs bulgares. Une centaine de motos se sont aussi regroupées ce jour, c’est bruyant !!!! On passerait presque inaperçu au milieu de la foule sauf que nous sommes en mode été -short et t-shirt- tandis que les bulgares sortent de l’hiver et fêtent l’arrivée du printemps….mais il fait quand même 25 degrés !!! Nous rentrons maintenant à la « maison » pour reprendre la route. Nous avons beaucoup aimé cette ville, nous en reparlerons peut être car elle est candidate pour être capitale de la culture en 2019. Notre prochaine étape s’arrête sur un parking en bas d’une église troglodyte à Barsovo à quelques kilomètres de la frontière avec la roumanie.

Vendredi 21 Mars, Veliko Tarnovo, il fait déjà chaud ce matin. Nous partons à l’assaut de la colline de Tsavarets, un des monuments de l’histoire de Veliko, une ancienne cité fortifiée. Le midi, nous allons nous promener dans la vieille ville. Dans une boulangerie, nous trouvons notre bonheur pour manger le midi. En milieu d’après-midi, nous reprenons Picar pour faire quelques kilomètres jusqu’à Arbanassi mais le village est sans intérêt. On revient sur notre bivouac de la veille pour profiter du son et lumière prévu ce soir sur la colline du Tsavarets. Seuls Simon et Zoé profiteront du spectacle, Gary ira au dodo car trop fatigué et moi j’aurais le son sans la lumière !!!

Jeudi 20 Mars, Monastère de Dryanovo – Veliko Tarnovo, nous démarrons la matinée par la visite du monastère. Un moine nous accompagne dans l’église. Nous continuons par une promenade dans les grottes de Batcho Kiro qui se trouvent à 500m du monastère. Zoé essaie de comprendre comment les hommes vivaient dans ces grottes, elle est un peu perdue dans les époques. Nous ne lui facilitons pas la tâche en visitant des ruines, des églises, des monuments en mémoire des guerres,… Nous terminons la matinée par une balade sur le plateau au-dessus du monastère, la vue est plutôt sympa. En fin d’après-midi, nous arrivons à Veliko où nous trouvons une fontaine pour faire de l’eau. Puis, nous partons nous garer sur un parking au calme à 500m du centre-ville. Nous croisons Armando qui vit dans un van avec sa femme, il parle très bien français (et aussi italien, bulgare, anglais, ….). Il nous donne le programme des festivités sur Véliko pour un week end animé.


Mercredi 19 Mars, Bozentsi – Monastère de Dryanovo, nous profitons de la belle matinée ensoleillée : simon met à jour le blog, gary et zoé jouent tandis qu’on discute avec Svetla qui nous a rejoint ce matin. Le midi, nous mangeons tous ensemble dans une petite auberge. Le cuisinier nous prépare quelques plats typiques, c’est un régal !!! Avant de reprendre la route, nous terminons la visite du village avec l’église. En milieu d’après-midi, on repart avec quelques souvenirs de Svetla, des broderies, de la confiture et des orties pour la soupe. On cherche un bivouac sur la route mais on ne trouve rien, on finira donc par se garer sur le parking du monastère de Dryanovo. A la tombée de la nuit, Simon s’occupe d’essorer la lessive que nous avons faite cet après-midi. (Pour info, pour laver notre linge, nous mettons nos affaires dans un réservoir étanche avec la lessive. Picar s’occupe de brasser le linge pendant qu’on roule puis on rince et on sèche !!!)

mercredi 19 mars 2014

Belle Surprise cette Bulgarie !!

Mardi 18 Mars, Col de Shipka – Bozentsi, après un bon p’tit déj (pancakes !!!), nous nous lançons dans une promenade jusqu’au haut d’une colline où se situe un monument. La montée est raide, Simon porte Gary sur ses épaules. Une fois en haut, on découvre une sorte de soucoupe en béton à l’abandon. On apprendra plus tard que c’est un monument édifié à la gloire du communisme où chaque bulgare avait l’obligation de contribuer à la construction le weekend. La vue est à 360° sur le massif des Balkans. La descente est plus rapide mais aussi plus glissante avec  quelques zones enneigées. Nous reprenons la route en direction de Gabrovo, nous faisons une visite d’un petit village-musée retraçant les métiers de l’époque mais peu d’activités visibles en cette période. Nous prenons ensuite la route vers le village de Bozentsi, mis en avant dans notre guide. Seulement, notre guide date de 2 ans, et ce joli village est déjà bien transformé pour accueillir le tourisme. Notre chance est bien d’être mi-mars et qu’on est seul à visiter ce village. Nous faisons la rencontre de Svetla qui parle parfaitement le français. Elle nous accompagne dans la visite du village en partageant quelques anecdotes et aussi la vie bulgare et sa vision de la France.

Lundi 17 Mars, Lac de Zrebcevo – Col de Shipka, le vent a bien soufflé cette nuit et il souffle encore ce matin. On en profite pour faire une lessive, elle séchera rapidement avec le soleil et le vent. Simon répare le marchepied, la vis est remplacée, tout est ok. Nous repartons en début d’après-midi en direction de la vallée des roses, on ne les verra pas car la fleuraison commence mi-mai. Cette région est connue mondialement pour la production d’essence de rose, ils en font de la liqueur, du parfum, des confitures,…Picar entame son ascension du col de Shipka jusqu’à 1300m. De là-haut, la vue sur la vallée est magnifique. On passera la nuit sur le parking. Nous avons la chance de voir un beau coucher de soleil mais les températures dégringolent vite !!!

Dimanche 16 Mars, Sozopol – Lac de Zrebcevo, il fait encore très beau ce matin. Nous avons décidé de nous éloigner de la côte de la mer noire pour rejoindre la Roumanie par les terres. Nous traverserons donc le massif des Balkans où on espère voir un peu plus la vraie Bulgarie que le bord de mer très exploité. Après une escale chez Mr Bricolage pour acheter la pièce manquante pour la réparation du marchepied, nous roulons sur la toute nouvelle autoroute qui relie Burgas à Sofia – limitée à 140km/h mais avec le vent de face,  Picar a des difficultés à atteindre les 90km/h. Nous nous arrêtons au bord d’un lac pour la nuit. Nous sommes seuls avec quelques troupeaux de moutons et brebis. 

Samedi 15 Mars, Tsarevo – Sozopol, nous roulons jusqu’à Sozopol, petite ville que nous visitons en fin de matinée. Sozopol a gardé son charme avec ses ruelles pavées, ses maisons en bois tout au bout d’une presqu’île. Sozopol fait partie des rares villes bordées par la mer noire à ne pas être envahie par les complexes hôteliers qui poussent comme des champignons le long de la côte pour satisfaire le tourisme estival. On se gare pour la nuit sur la plage avec une belle vue sur la baie d’un côté et les hôtels en chantier de l’autre.


Vendredi 14 Mars, Balgari – Tsarevo, nous profitons de cette matinée ensoleillée et de la fontaine en contrebas pour se lancer dans une lessive. Une heure après, c’est sec !!! Nous partons en escapade le midi avec de quoi faire un barbecue. On trouve un bel endroit avec une vue sur les collines environnantes et une belle table en bois qui doit pouvoir accueillir une trentaine de personnes !!! Nous reprenons la route en milieu d’après-midi. Elle est à peu près dans le même état qu’à l’arrivée c’est-à-dire des trous, des bosses, de quoi faire remuer Picar dans tous les sens. On s’arrête sur le terre-plein du port de Tsarevo au milieu des bateaux. 

vendredi 14 mars 2014

Istanbul sous la pluie, mais Soleil pour la Bulgarie

Jeudi 13 Mars, Dermici Halli – Balgari, après les bruits de ville, on a retrouvé le calme des campagnes et aussi le soleil. Par contre, on a aussi du vent très frais ce matin. On reprend la route, sur le bas-côté, on observe des tas de neige. On arrive à la frontière en milieu de journée. Au bout de trois allers-retours entre le camping-car et le bureau des entrées, on arrive enfin à passer la première barrière. Pour la deuxième barrière, le gars veut nous faire retourner au premier bureau car il manque soi-disant un tampon. Simon insiste et on franchit la deuxième barrière. On arrive à la dernière barrière, le gars rentre dans le camping-car, ils voient les enfants et ressort aussi vite qu’il est entré. Ca y est, nous sommes de retour en Europe !!! Nous pensons que les enfants nous ont permis de franchir la frontière assez rapidement (45min quand même !!!) et sans laisser un sou. En quittant le poste frontière, nous achetons la vignette pour circuler sur les routes de Bulgarie puis on s’arrête grignoter sur les bords de route enneigés. Nous prenons la direction de la mer noire. La route est correcte, Picar traverse les forêts. Nous apercevons un loup qui nous observe.  Les derniers kilomètres sont catastrophiques, la route est remplie de trous, Picar roule à 20km/h et saute dans tous les sens, Simon s’impatiente d’arriver enfin. On s’arrête dans un petit village de montagne. Les quelques habitants présents à notre arrivée nous posent quelques questions puis une dame nous donne la plaquette du village, très visité en été pour ses danses sur les braises chaudes (Nestinarstvo – reconnu par l’Unesco). C’est le calme complet, on verra une seule voiture traversée le village, Gary peut faire du vélo tranquille !!!!


BULGARIE

Bilan Turquie (seulement 8 jours) :
Ce qu’on a aimé : La gentillesse des Turcs, la vie pas très chère (sauf l’essence), Istanbul, les mosquées (Les 5 prières par jours), la nourriture (viande de mouton et poissons,..). Retrouver les parents à Simon
Surprenant mais pas gênant : Les routes en moins bonne état que la Grece (autoroute pas tres chère et en tres bonne etat donc ne pas hésiter à prendre la vignette). La conduite à Istanbul.
Pas aimé : la pluie !!

Mercredi 12 Mars, Istanbul – Dermici Halli, aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Maryse. Avant leur départ, nous prenons tous ensemble le petit déjeuner à leur hôtel. La pluie a laissé place à des éclaircies. De notre parking, on observe les cargos traverser le Bosphore au son de leur corne brume. On dépose Maryse et Alain à l’aéroport d’Ataturk puis nous quittons Istanbul. Nos deux jours de visite ont été gâchés par la pluie mais on garde un très bon souvenir de cette ville. Les mosquées sont belles, les turcs sont très gentils, la ville est sympa et il y a des quantités de choses à faire ou à voir. Nous reprenons notre route en direction de la frontière après avoir fait quelques courses au supermarché. Nous nous arrêtons à quelques kilomètres de la frontière dans un petit village.

Mardi 11 Mars, Istanbul, aujourd’hui, Gary a 3 ans, merci à tous pour vos petits messages. Simon les a lu mais il préfère jouer avec sa nouvelle voiture « mash la queen de car’s» et son nouveau 4*4. Nous retrouvons Maryse et Alain puis partons à l’assaut des bazars : le Grand Bazar et le Bazar aux épices. Les bazars sont couverts ce qui nous permet d’être à l’abri………….de la pluie !!!! On arpente les ruelles des bazars, les couleurs, les multitudes d’objets, l’ambiance, tout est sympathique. Maryse y trouvera son cadeau d’anniversaire pour demain, Zoé repart avec des chaussons et une collection de bracelets pour ses copines d’école. Quant à moi, je trouve un saladier peint à la main ainsi qu’un service à café, Simon négocie le tout pour 80 livres turques. On traverse des étals de vêtements de toutes marques, des marchands d’épices de toutes les couleurs. La pluie gâche quand même la visite. On reprend le tram pour la visite de St Sophie, qui au cours de son histoire, est devenue tour à tour, église, mosquée puis musée maintenant. Il est temps de rentrer au camping-car pour fêter l’anniversaire de gary et maryse autour d’ un gros gâteau au chocolat, un délice….

Lundi 10 Mars, Istanbul, devinez quel temps il fait ????? pluie, pluie, pluie,……sinon, on est au plus près de la mosquée et aussi des haut-parleurs, on entend donc très bien la prière à 5h20 du matin !!! On part visiter le palais de Topkapi équipé de nos parapluies, capes de pluie, bottes pour les enfants. Beaucoup de monde se retrouve à cet endroit. On visite les différentes salles du palais : de l’or, de la belle mosaïque, des vêtements des sultans brodés avec de l’or, c’est très sympa d’imaginer la vie des sultans avec leur harem. Seulement, la pluie gâche un peu la visite, il fait froid, nos chaussures et pantalons sont trempées. En fin d’après-midi, toujours sous la pluie, Zoé et Maryse partent visiter la mosquée bleue et ses six minarets pendant que Gary fait une petite sieste.

Dimanche 9 Mars, Sile – Istanbul, pluie, pluie, pluie,….On retourne acheter du poisson avant de prendre la route sur istanbul. La vie n’est pas très chère ici, une livre turque est égal à trente centimes d’euros. En France, beaucoup de produits sont à 1€ : pain, salade, …ici, c’est plutôt 1 livre turque, seul l’essence est plus chère qu’en France. Notre marche pied est cassé, une vis a cassée et donc il ne se déplie plus (ça nous est déjà arrivé). Et voilà, un peu de sport pour monter dans Picar, il faut enjamber l’équivalent des 2 marches manquantes !!! Simon emmène Picar et son équipage au centre d’Istanbul jusqu’au quartier de Sultanamet où se concentre toutes les belles choses à voir : mosquée bleue, St Sophie, palais de Topkapi, les bazars,….On se gare sur un parking au pied de la mosquée bleue pour nos 3 nuits sur Istanbul moyennant 50 livres turques/nuit. Maryse et Alain trouvent un hôtel à une cinquantaine de mètres d’où on est garé avec aussi une belle vue sur la mosquée bleue.


Samedi 8 Mars, Beykoz – Sile, ce matin, la pluie est au rendez-vous (et elle nous quittera pas tout de suite !!!!). On roule jusqu’à Sile, un autre village du bord de la mer noire. Le village est sur les hauteurs et domine un port de pêche avec petits et gros bateaux. C’est très joli même sous la pluie et le vent. On se promène dans la ville avec nos parapluies et faisons quelques achats : poisson pour ce soir, petits gâteaux pour le goûter…On se gare pour la nuit en bas de l’hôtel de Maryse et Alain à l’abri du vent car il fait aussi très froid.

lundi 10 mars 2014

Fini la Grece bonjour la Turquie mais avec beaucoup de pluie et de froid ....

Vendredi 7 Mars, Kavakli – Beykoz, après une bonne nuit au calme, on prend le p’tit déj puis on se promène le long du bord de mer. On reprend la route pour partir ce week-end du côté Est d’ Istanbul sur la mer noire. De nouveau, nous retrouvons un trafic très dense sur la route. Nous traversons le Bosphore puis nous faisons encore quelques kilomètres pour quitter la mégalopole. Nous nous arrêtons dans une petite ville. Ce midi, nous mangeons dans un resto. Les turcs ne parlent pas anglais, la commande des plats nous prendra quelques temps……………..maquereau, poulpe, salade, beignets de calamars, crevettes, raviolis de poisson, on se régale. Le repas se termine avec un café turc (pas filtré). Gary, Zoé et Maryse se reposent. On part avec Simon et Alain se promener puis se renseigner sur les hôtels. Là encore, très peu de personnes parlent anglais, certains traduisent avec leur iphone, pour d’autres, Simon joue du crayon sur un post it pour s’expliquer !!!!

Jeudi 6 Mars, Mocamp Selimpasa – Kavakli,  une fois les dernières affaires séchées au soleil et au vent ce matin, nous nous dirigeons vers l’aéroport. Il y a énormément de monde partout, des immeubles de chaque côté de la route, la conduite est sport, aucune priorité n’est respectée. Picar et ses 3,5T subissent quelques freinages de dernières minutes mais Simon ne se laisse pas impressionner et trace sa route !!! Comme prévu, nous allons chercher Maryse et Alain à l’aéroport, c’est la fête dans le camping-car, Zoé et Gary sont très excités !!! ça y est, ils sont là, après les bonjours, nous reprenons la route à la recherche d’un hôtel dans le coin où nous avons passé l’après-midi. Seulement, les hôtels sont tous au bord du périph, du bruit en perspective. Il commence à faire nuit, on décide de dormir tous ensemble dans le camping-car, on se pose au bord de la mer de Marmara dans une zone calme. Picar se transforme pour l’occasion en hôtel de luxe 5 étoiles avec 4 chambres (zoé et gary dans le superposé du haut, alain dans le superposé du bas, maryse sur la dinette et nous dans la suite(= la capucine)) avec vue sur mer !!!!  Maryse déballe sa valise remplie de bonnes choses : du beaufort, un St félicien,  du pâté, des noix, du chocolat suisse, des revues, des livres et pour les enfants : des pantalons, des livres CD, des chocolats pour gary, des cadeaux,….le voyage du retour sera plus léger pour eux, plus lourd pour nous !!!

Mercredi 5 Mars, Marmara Ereglisi – Mocamp Selimpasa, avant de partir, Simon se fait offrir  une assiette rempli de feuilletés aux épinards par un voisin turc qui nous a vu hier. Il nous offre le thé chez lui mais il ne parle pas anglais et nous ne parlons pas turc donc les échanges sont un peu compliqués. Nous reprenons la route. Istanbul, c’est 14millions d’habitants, ça se ressent bien sur les routes mais Simon gère très bien. Nous nous arrêtons au camping avec une machine à laver à dispo. On se lance dans le nettoyage de Picar, en tout, on fera 7 machines, tout y passe, vêtements, draps, housses de couette, torchons, serviettes de bain,…..Le séchage se fera sous la douche avec notre petit chauffage électrique pour une partie du linge car la pluie s’est remise à tomber.

Mardi 4 Mars, Alexandroupolis – Marmara Ereglisi, nous consacrons la matinée à faire nos courses alimentaires et choisir le cadeau de Gary pour son anniversaire (il aura 3ans le 11 mars). Voilà, il est maintenant temps de quitter la Grèce pour la Turquie. Picar franchit la frontière sans problème en début d’après-midi après le passage de 5 barrières de contrôle. Zoé pose des questions sur tout ce qu’elle voit, et pourquoi la frontière, pourquoi la Turquie n’est pas dans l’Europe…. Le drapeau turc flotte dans les airs, ça y est, nous y sommes. Les premiers kilomètres sont très différents de la Grèce, la route est défoncée, les voitures sont de vieux modèles Renault d’une vingtaine d’année mais en super état. La route s’améliore au fur et à mesure des kilomètres, le trafic s’intensifie et fait place à des voitures plus actuelles.  Nous nous arrêtons dans une petite ville. La fête y bat son plein, ce sont les élections. Des bus décorés à l’effigie des candidats circulent dans la ville avec musique à fond. Gary et Zoé adorent, à chaque fois qu’ils passent devant nous, Zoé nous fait quelques pas de danse !!!! Dans la soirée, nous découvrons aussi les hauts parleurs qui diffusent l’appel à la prière. Et on continue à répondre aux multiples questions de Zoé : pourquoi les femmes portent le foulard, pourquoi les églises sont différentes ici, pourquoi ce sont des livres turcs et pas des euros,…..
TURQUIE

Bilan Grece :
Ce qu’on a aimé : Les paysages (mer et montagne), les routes, la facilitée de trouver de beau bivouac sauvage et de l’eau (souvent tres bonne), la nourriture (feta, orange, huile d’olive, Giros, yaourt, feuilleté aux épinards, …. La liste est tres longue), le climat doux pour cette saison, les rencontres avec d’autres voyageurs, les constructions en bord de mer (pas de gros immeuble, littoral respecté), beaucoup plus propre que l’Italie, musique grec …. EN GROS ON A ADORE LA GRECE !!!
Surprenant mais pas gênant : les autoroutes (pas de logique, pas de ticket seulement des péages de temps en temps qui facturent tres chère donc à éviter mais faut ’il encore savoir ou ils sont). La langue/leur alphabet, la quantité de station essence avec des grosses variations de prix, on n’a pas compris ou était la crise.
Pas aimé : Pas grand-chose, il faut se creuser la tete : les 2 roues ne portent pas de casque, les chiens sauvage un peu de partout.

Lundi 3 Mars, Porto Lagos – Alexandroupolis, le frigo est vide, nous partons faire les courses. Sur la route, nous croisons plusieurs grandes surfaces mais elles sont toutes fermées. Arrivés à Alexandroupolis, nous voyons de nombreux grecs dans les restaurants du bord de mer…….et toujours des magasins fermés. On en déduit que c’est un jour férié et que les courses attendront un jour de plus, on mangera des pâtes !!!!! La pluie tombe toujours. Nous partons nous promener dans la ville, les enfants ne résisterons pas à une glace et nous à un gros gâteau à la crème !!! En début de soirée, on trouve un accès à internet pour skyper avec Maryse et Alain (parents de Simon). Ils nous confirment leur venue à Istanbul, nous les récupérerons le 6 mars à l’aéroport.


Dimanche 2 Mars, Kavala – Porto lagos, on quitte Kavala sous la pluie. On s’arrête dans un petit port de pêche pour manger le midi. Il pleut toujours !!!! Entre 2 averses, on part se promener dans la pinède à côté, c’est une zone protégée pour les hérons et aigrettes, des dizaines d’hérons nous survolent. La journée est vite terminée comme elle a commencé…………sous la pluie !!!

dimanche 2 mars 2014

Chalcidique, on adore !!

Samedi 1er Mars, Vourvourous – Kavala, avant de quitter notre bivouac, Ester offre à chacun des enfants un bracelet rouge et blanc. C’est une tradition en Bulgarie pour ce 1er mars, ils fêtent l’arrivée du printemps. Nous quittons la péninsule de Sithonia en fin de matinée. La route est sinueuse, on croise de nombreuses chèvres sur notre route. Arrivés à Kavala, nous cherchons de quoi faire quelques courses puis nous trouvons un coin pour dormir avec 2 autres camping-car…………de bulgares. Et oui, la frontière n’est qu’à qques kilomètres et ils ont 4 jours fériés donc ils viennent se ressourcer sur les côtes grecques. Simon discute avec eux (dans un anglais toujours parfait), ils nous transmettent quelques infos sur les coins sympas.


Vendredi 28 Février, Porto Koufo – Vourvourous, on prend la route qui longe la côte, c’est très joli mais aussi montagneux. On croise de nombreuses petites criques de sable blanc avec de l’eau turquoise. Le coin est plutôt sauvage, seuls quelques campings sont implantés par ici. On s’arrête au sud de Vourvourous dans la pinède en face d’une petite crique. Un camping-car de 2 familles bulgares est déjà installé. Simon part faire un tour de paddle pendant que les enfants jouent sur la plage. Nous discutons avec les bulgares qui parlent tous anglais parfaitement et même Emilia parle français couramment. Nous prendrons l’apéro ensemble autour de vin et fromage bulgares.

Jeudi 27 Février, Plage de Kalogria – Porto Koufo, le soleil arrive doucement ce matin, un tour en paddle sur une mer d’huile, Simon en profite pour repêcher un masque et un tuba à quelques mètres de la plage. On profite du soleil, Picar est grand ouvert !!! En milieu d’après-midi, on lève le camp pour trouver de l’eau, on s’arrêtera à une fontaine au bord de la route. La route longe la côte et nous emmène jusqu’à Porto Koufo, un petit village de pêcheurs dans une belle baie très protégée et sauvage.

Mercredi 26 Février, Potidea – Plage de Kalogria, ce matin, ça caille dans Picar, il fait 12°c, je me lance à faire quelques pancakes qui finiront en crêpes épaisses !!! Forcément, je vide la bouteille de gaz mais on est quand même très contents, on avait fait 10jrs avec cette bouteille en Italie et là on vient de passer 19jrs (restriction sur le chauffage la nuit), un vrai succès !!! Et oui, nos seuls besoins sont d’avoir de l’eau et du gaz donc chaque économie est la bienvenue surtout qu’on ne trouve pas de propane partout (on attend une pièce pour se remplir en GPL).Ensuite, nous partons à la recherche de rustines pour le vélo de Gary. Ici, le vélo n’est pas très commun, on arrive quand même à trouver un magasin dans une ville à côté. Ensuite, nous roulons vers l’autre péninsule du Chalcidique, Sithonia, plus sauvage que la première. Nous suivons le guide touristique qui nous envoie sur une plage très très jolie, sable blanc, cailloux et mer transparente. Pas d’hésitation, on descend le paddle et on profite du coin. Une centaine de chèvres passent devant nous. Zoé et Gary s’amusent à repérer celles qui ont une cloche. Simon lance un feu en début de soirée, apéro puis côtes de porc grillées, on profite !!!

Mardi 25 Février, Glyfoneri – Potidea, ce matin, c’est l’effervescence sur la plage, non pas par le monde - on est seul, mais Gary et Zoé observent les dauphins qui jouent devant nous, ils sont ravis. On profite de la journée : sieste, lessive, coloriages, balade. Vers 17h, Picar repart pour quelques kilomètres. On s’arrête en haut de la péninsule, dans le petit village de Potidea avec son canal aux eaux turquoise. Gary et Simon partent voir le match de foot des équipes locales qui se jouent à côté de nous.


Lundi 24 Février, Aga-Tria – Glyfoneri, on continue notre route sur la péninsule de Kassandra dans le Chalcidique. On passe devant un Lidl, après quelques hésitations, on se lance, on va faire quelques courses dans le magasin. Et oui, jusqu’à maintenant, on les évitait car j’avoue que je ne suis pas fan mais en souvenir de nos soirées avec les Leloups, on décide de faire le pas, on a testé et on y retournera sûrement !!!! Juste pour info, ici, les grandes zones commerciales comme on connait en France se réduisent aux grandes villes (Athènes, Thessalonique, Patras). En Grèce, le petit commerce est roi et avec une multitude de petits, très petits supermarchés. Les grecs n’ont pas l’habitude de voir des chariots remplis comme on fait, on est de suite repéré !!!! On reprend notre route à travers des villages de résidences secondaires, toutes fermées. On s’arrête en bordure d’une plage pour la nuit.